Ruches troncs
Dans les montagnes de l’Ardèche, d’anciens ruchers abrupts aujourd’hui désertés, nous racontent l’histoire d’un temps révolu. Les ruches sommaires étaient alors creusées dans des troncs de châtaigniers. Simplement couvertes de lourdes pierres plates appelées lauzes. Brunes et grises, les ruches se fondent dans l’écrin de forêt.
Octobre, le rucher est à peine visible dans le brouillard épais qui l’enveloppe.
Chacun de ces ’nichoirs à abeilles’ est un poème, une sculpture, une œuvre d’art unique. Le ’papé’, il les avait rafistolées années après années, avec des bouts de ferraille, boîte de conserve, fils de fer, pour qu’elles durent encore un peu.
Les ruches grognent et grelottent dans le brouillard. Le ’papé’ n’est plus là pour les visiter…
Seuls des frelons pacifiques occupent encore la place, tournoyant d’un vol lourd… leur bourdonnement semble l’écho de l’effervescence d’un rucher oublié…
Sources d’inspiration, pour créer des gîtes prêts à accueillir des colonies d’abeilles sauvages, libres de vivre leur vie d’abeilles, sans récolte aucune.
Les ruches tronc aujourd’hui
Aujourd’hui certains s’appliquent à redonner une place aux ruches troncs, comme mon amie Martine, en Bourgogne.