Des insectes à découvrir

Paon du jour dans le lierre

Le paon du jour est un papillon assez facile à observer. Il est bien visible au mois de septembre sur les grands orpins, et sur les jolies fleurs du lierre, dont il puise le nectar sucré. Il pond toujours ses œufs sur une feuille d’ortie, indispensable plante pour la survie de cette espèce.

Le syrphe

Insecte surprenant !… On dirait une petite guêpe, ou plutôt une mouche faisant du « sur place », en mai devant les fleurs du seringa qui embaume au jardin.
Un peu farouche, il ne se laisse pas facilement photographier…
Voilà, c’est fait. Mon livre sur les insectes m’indique que cette petite bestiole est un syrphe, de la famille des mouches, et qu’il s’agit du syrphe ceinturé, très commun.

Bonne nouvelle, sa larve est précieuse dans la lutte biologique contre les pucerons… Quelle belle découverte !
J’oubliais de préciser, les syrphes ne piquent pas !
Avec des dessins légèrement différents, voici un autre syrphe, sur une fleur de cerfeuil penché où des centaines d’individus se sont donnés rendez-vous.
Les pucerons n’ont plus qu’à battre en retraite…

Bourdon terrestre

Au détour d’une allée je découvre ce bourdon terrestre, en train de faire la sieste sous un coquelicot. Facile à photographier pour une fois !
Il est très présent au jardin, actif par tous les temps, et excellent pollinisateur. Il vit dans des trous de mulots, formant de petites colonies de 500 à 5000 individus.

Chrysope verte

Sur une feuille d’aster (Aster agetatoïdes ’asran’), je découvre cette jolie dame aux yeux rouge qui aurait pu passer inaperçue tant elle est transparente.
C’est la chrysope verte. Encore un merveilleux insecte, que l’on qualifie d’auxiliaire car il aide le jardinier à lutter contre les pucerons. En effet les larves de cette « dame en dentelle » en sont très friandes ! Une chrysope peut pondre 20 oeufs par jour, et une larve grignote 50 pucerons par jour…

Puceron noir (apis rumicis) et fourmis

les voici justement regroupés sur une tige de rumex à feuilles obtuses (rumex obtusifolius).
Le manchon noir est composé de plusieurs centaines d’individus, que les fourmis visitent, se nourrissant du miellat qu’ils excrètent (jus sucré).


Je laisse telle qu’elles ces tiges d’herbes indésirables parasitées ;
ainsi les pucerons ne nuiront pas aux plantes voisines de la même famille (par exemple l’oseille, cousine du rumex).
On dit « les pucerons », mais sait-on qu’il en existe des dizaines d’espèces, se développant généralement sur une plante-hôte bien particulière. Par exemple, le puceron noir de la fève, le puceron du sureau, le puceron lanigère du sapin, le puceron vert du pommier, le puceron jaune du groseillier… etc

Un peu plus loin, sur un pied de fenouil, je découvre une chenille…
Chenille !… Le mot fait peur, car la chenille grignote, perfore avec appétit, laissant derrière elle… des p’tis trous…des p’tis trous…

Cette chenille là, je la connais. Elle est encore toute petite. Elle va grignoter encore quelques jours, jusqu’à doubler et mesurer presque 5 centimètres. C’est la belle chenille du Machaon, ou Grand Porte-Queue.

J’ai semé du fenouil pour la chenille un peu partout dans le jardin, et je surveille attentivement chaque année la venue de la nouvelle génération. Elles ne causent pas de gros dégâts, et la beauté du papillon en vaut bien la peine.

Lucane cerf-volant

Celui là est surprenant par sa taille. plus de 5 cm, sa forte carapace, et la présence de jolies mandibules qui ressemblent à des cornes. Le lucane cerf-volant est bien visible en juin et juillet. Chaque année je le vois dans le jardin à la tombée de la nuit, repérable à son vol lourd et maladroit.